Comment stimuler vos plantes grâce à des engrais naturels
Afin de faire pousser de jolies fleurs ou de beaux fruits et de les offrir , il faut nourrir vos végétaux. Pour les plantes, la nourriture, ce sont les éléments nutritifs et les oligo-éléments. Elles tirent ces substances nutritives du sol, par le biais de leurs racines. Disposer d’un sol riche en ces différents éléments est donc indispensable pour garantir la bonne pousse de vos plantes. BRETAGNE PAYSAGE vous expose les méthodes les plus efficientes et avantageuses pour entretenir vos végétaux.
Les substances nutritives pour les plantes
Les nutriments dont les plantes ont besoin en grandes quantités sont l’azote, le phosphore et le potassium. À cela s’ajoutent des fois en magnésium, calcium, fer et soufre. Dans le cas où on le regroupe sous une seule et même appellation d’engrais, chaque élément a un rôle bien déterminé et une importance capitale pour les plantes. Les substances fertilisantes que les plantes nécessitent en grand nombre sont le phosphore, l’azote et le potassium. En outre, on retrouve le magnésium, le calcium, le fer et le soufre. Bien qu’ils aient été placés sous la dénomination d’engrais, chaque composant a un usage précis et une signification majeure pour les végétaux.
L’Azote
L’azote contribue à la bonne croissance des plantes. Il participe au bon développement du feuillage et des tiges de manière à pouvoir, par exemple, procéder à la photosynthèse. Les productions qui requièrent le plus d’azote sont le gazon, le potager à base de feuilles (les endives, les choux, les épinards, etc.), les plantations intérieures verdoyantes, la vigne et les arbres fruitiers.
Le phosphore
Le phosphore permet de dynamiser le fonctionnement du système racinaire, de favoriser la floraison et la fructification. C’est la base d’un processus de développement optimal de vos plantes. Le Phosphore est un élément clé de la production végétale. Voici les plantes ayant besoin de phosphore : les plantes à fleurs, les légumes-fruits (tomates, aubergines…), les fraisiers, les légumineuses (haricots, pois…), les pommes de terre, les betteraves et les fruitiers.
Le potassium
Le potassium contribue à la régularisation du fonctionnement essentiel de la plante (circulation de la sève, absorption des éléments fertilisants, …) et conditionne sa capacité de résister aux pathologies ou aux agressions climatiques. Les végétaux les plus exigeants en potassium sont les suivants : les légumineuses, les tomates, les légumes à racines (les pommes de terre, et les betteraves, …), les fraises, les roses, les arbres fruitiers.
Pourquoi opter pour les engrais naturels plutôt que pour les engrais synthétiques ?
En cueillant des fruits ou des légumes dans le potager ou le jardin, ou encore en taillant des fleurs ou des plantes, vous éliminez en même temps toutes les composantes nutritives du sol. Quant aux plantes en pot, elles finissent par consommer la totalité des matières actives existantes dans le sol. Il faut donc refaire le plein de denrées alimentaires afin de maintenir la fertilité du sol. Et par conséquent apporter de l’engrais. Dans ce cas, pourquoi éviter les engrais de synthèse ?
Une utilisation délicate
Immédiatement assimilés par les plantes, les minéraux sont aussi nettement plus lessivables, ce qui signifie que ceux qui ne sont pas retenus par les racines finissent par disparaître simplement dans le sol et les nappes phréatiques. Il convient donc, pour une utilisation raisonnée, de disposer des notions, du temps et des dispositifs indispensables pour prévenir ces déperditions dans le sol.
Très grande consommation d’énergie
Bien que rénové, le processus Haber-Bosch reste très consommateur d’énergie. Selon les statistiques, 3 à 5 % environ de la production mondiale de gaz naturel est uniquement consommée pour la production d’engrais azotés. Par ailleurs, pour extraire le phosphore et la potasse, il faut déployer des moyens énormes en termes de technique et de consommation énergétique, sans mentionner les atteintes à l’environnement. Il y a finalement le problème du transport de l’engrais vers le consommateur ultime.
Très onéreux
Pour les motifs mentionnés précédemment, le coût de l’engrais de synthèse est important et ne devrait pas chuter dans les prochaines années. En outre, cet engrais est constitué majoritairement des trois grands éléments (NPK), dont le dosage diffère en fonction du rendement recherché. Or, il ne renferme en règle générale aucune trace des oligo-éléments qui favorisent sa meilleure absorption par les végétaux. Par conséquent, il doit les acquérir et les répandre à part, ce qui alourdit la facture finale.
